La place Royale du Peyrou à Montpellier est à la fois :
1. la dernière place royale construite en France ;
2. une façon pour Louis XIV de rappeler la ville à l’ordre ;
3. le véritable socle de la statue du Roi ;
4. le substitut construit de l’ancienne promenade du Peyrou où les montpelliérains venaient se promener ;
5. un belvédère ;
6. l’endroit où vient mourir l’aqueduc de Saint Clément ;
7. un château d’eau discret ;
8. un élément de la séquence Rue Foch /Porte de Daviller /Place du Peyrou /aqueduc de Saint Clément.
9. un ensemble composé de deux niveaux de terrasses ;
10. une terrasse haute dominant largement le paysage de la ville sur trois côtés : au sud jusqu’à la mer, à l’ouest sur l’aqueduc de Saint Clément, et au nord jusqu’au Pic Saint Loup ;
11. une terrasse basse périphérique regardant au sud, à l’est, et au nord ;
12. l’interdiction faite à tout bâtiment construit à proximité de la place, de dépasser le niveau des terrasses basses4 ;
13. l’obligation faite à la ville et à ses habitants de rester en dessous de la statue du Roi ;
14. une violence ;
15. le triomphe visuel qu’offre cette violence ;
16. la volonté de ne rien voir dépasser,
17. l’interdiction faite à tout bâtiment construit au sud de la place de dépasser un plan partant du niveau des terrasses basses et descendant régulièrement jusqu’au niveau de la mer,
18. la vue rendue possible jusqu’à la mer, et au-delà jusqu’à l’horizon ;
19. l’interdiction faite à tout bâtiment construit au nord de la place de dépasser un plan partant du niveau des terrasses basses et montant régulièrement jusqu’au Pic Saint Loup ;
20. la vue rendue possible jusqu’au Pic Saint Loup, et au-delà jusqu’à l’horizon ;
21. la ville toujours construite sous l’horizon ;
22. ce qui dessine les toits de la ville ;
23. ce qui dessine le paysage jusqu’à l’horizon.