le plus léger dpi

Soit un écran de un pixel. Sur cet écran il n’y a que deux possibilités, deux images : c’est noir ou c’est blanc.
Avec un écran de deux pixels, nous avons quatre possibilités : noir, blanc, un pixel noir à gauche, un blanc à droite ou le contraire. Ce qui fait quatre images.
De même, avec un écran à quatre pixels, on obtient 16 images : quatre pixels noirs, quatre blancs, quatre combinaisons à trois pixels noirs, six combinaisons à deux pixels (deux diagonales, deux horizontales, deux verticales) et quatre combinaisons à trois pixels blancs.
Idem avec un format standard de 768 par 1024 pixels (soit 786432 pixels) on obtient 2786432 images.
Ce nombre fini d’images contient toutes les images : passées, présentes, futures, réelles, imaginaires ou abstraites. Nous serions donc capables de produire, par simple combinatoire toutes les images de ce qui s’est vécu ou pas dans l’univers. Nous pourrions avoir les images de tous les futurs, de tous les présents, de tous les passés possibles ou impossibles. Sauf qu’on ne saurait ni les classer, ni les utiliser. En tout cas aujourd’hui l’infini de notre univers a un nombre fini d’images.

Inversement, si augmenter la définition ne fait qu’augmenter le nombre d’images en les affinant, baisser la définition ne fait disparaître aucune image. Baisser la définition simplifie un certain nombre d’images en une image plus grossière. Et au bout de cette simplification de toutes les images possibles il ne reste plus que deux éventualités : c’est noir ou c’est blanc (ce qui doit être l’écran de contrôle de George Walker Bush…)